Poésie du jour...Lorsque nous serons vieux !

Lorsque nous serons vieux!......

Lorsque je serai vieux et que tu seras vieille,
Lorsque mes cheveux blonds, seront des cheveux blancs
Au début du printemps, aux tous premiers soleils,
Nous irons réchauffer, nos vieux os tremblants.

Comme le chant nouveau mettra nos coeurs en fête
Nous nous verrons encore, en jeunes amoureux,
Moi, je te sourirai, tout en tournant la tête,
Oui, nous ferons un couple adorable de vieux.

Sur un gros banc de chêne, tout recouvert de mousse,
Un vieux banc d'autrefois, nous aimerons parler,
Nos coeurs seront en joie, d'une joie toute douce,
Chaque mot finissant , souvent par un baiser.

Nous nous regarderons, unis , sous le soleil,
Avec des yeux d'amour, attendris et brillants,
Lorque je serai vieux et que tu seras vieille,
Lorsque mes cheveux blonds, seront des cheveux blancs.

Combien de fois, jadis, j'ai pu te dire ' JE T'AIME '...
Alors, comme des enfants, nous les reconterons,
Nous nous rapellerons de mille choses même,
Des petits riens joyeux, dont nous radoterons.

Une caresse douce, un rayon de soleil,
S'en viendra se poser, tout rose, doucement,
Lorsque je serai vieux et que tu seras vieille,
Lorsque mes cheveux blonds, seront des cheveux blancs.

Et comme chaque jour, je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,
Qu'importerons alors, les rides sur nos visages,
Notre amour se fera, plus grave et plus serein.

Songeons que tous les jours, des souvenirs sommeillent,
Mes souvenirs à moi, dureront tout le temps,
Lorsque je serai vieux et que tu seras vieille,
Lorsque mes cheveux blonds, seront des cheveux blancs

C'est vrai, nous serons vieux, affaiblis par nos âges,
Mais plus fort chaque jour, je serrerai ta main,
Car vois- tu, aujourd'hui, je t'aime davantage,
Il en sera ainsi, jusqu'au bout du chemin.

Nous les vivrons encore, ces jours heureux d'antan,
Et je t'admirerai, tellement tu m'émerveilles,
Lorsque je serai vieux et que tu seras vieille,
Lorsque mes cheveux blonds, seront des cheveux blancs....

Texte original de pipilleetjeannot