pipilleetjeannot
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Sujet: Poésie du jour.......Toi l'inconnu ! Mer 1 Avr - 23:06 |
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Toi l'inconnu!... Ce n'est qu'un vagabond qui marche sous la pluie, Il avance à grand pas, il ne fait pas de bruit, Il ressemble à une ombre qui fuit vers le néant Comme si il voulait se perdre dans le temps. Il va sur le chemin qui ne mène nul part, Pourquoi semble t'il craindre d'arriver en retard ? La pluie en trombe folle lui fouette le visage Et les vagues déferlent, à ses pieds, sur la plage. Quel est donc ton secret, Dis-moi ? pauvre vieillard, Tu traines dans la nuit tes haillons de clochard, Si tu voulais stopper un instant pour souffler, sûrement, tu pourrais, déterrer le passé. Homme de l'inconnu, tu n'est plus qu'une forme Portant ta solitude quand les autres s'endorment, Qui est tu ? Ou vas tu ? nul ne peut le savoir, Il ne reste de toi, qu'une ombre dans le noir. Tu a marqué le temps, du poids de ta misère En montrant qu'il existe encor sur notre terre Des pauvres, des malades, des humbles, des miséreux Et que nos sociétés ne s'occupent plus d'eux. Va..! continue à marcher, poursuis donc ton chemin Car tu est sur la voie de ton propre destin, Qu'importe tout le reste, tu n'est qu'une poussière Appelée tôt ou tard, à reposer en terre. Le temps ne compte pas, tu n'en a plus besoin, Pour aller ou tu vas, il ne te sert à rien, Que tu sois sous un pont ou dans un lit douillet, Tu as perdu le sens du mot de Société. Tu traines maintenant tes années de galère Sur le banc d'une place ou près du cimetière, Tu vis tout replié, avec ta solitude, Elle est tout ce qui reste de tes habitudes. Les lumières qui brillent, les cheminées qui fument, Les étoiles, la nuit, le brouillard ou la lune, Voilà ce qu'est le monde ou ce que tu en voit Car il n'y a rien d'autre sur cette terre pour toi. Les volets de l'espoir ont étés vérouillés, Tout est triste, tu est seul, tu te sais délaissé, Peut-être rêves-tu de joies et de tendresses Mais la pluie, sur ton front, est ta seule caresse. Les larmes qui s'écoulent le long de ton visage Quand tu te sent trop seul, perdu dans tes images N'émeuvent plus personne, hélas, en ce bas monde Ou ne respirent plus que des bêtes immondes. Il t'a fallu du temps, mais tu as bien compris, Quoique tu puisses faire, tout est déjà fini, Alors tu as chargé, sur ton dos, ta besace, Et puis tu est parti, te perdre dans la masse. Texte Original de Pipilleetjeannot
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